Vous avez un marché qui se profile à l’horizon dans un pays étranger? Votre entreprise fonctionne bien en France et vous voulez vous positionner dans un autre pays? Votre nouveau site est prêt (et parfait) afin d’être lancé et vous vous posez la question.. Quelle structure d’url vais-je choisir..? Quelle est la meilleure solution..?
Il ya plusieurs possibilités, et ce choix va surtout se faire par rapport à vous, et votre histoire.
Parlons tout d’abord des différentes possibilités.
Il existe quelques structures d’URL qui peuvent être mises en place et utiliser pour cibler un pays particulier avec leurs sites web. Il peut s’agir d’utiliser un domaine de premier niveau de code pays, un sous-domaine, un sous-répertoire ou un sous-dossier, ou même utiliser un nom de domaine entièrement différent.
SEO international: Bonnes pratiques pour vos urls
Le domaine de premier niveau national (en anglais le CCTLD pour le code top-level domain). Vous connaissez tous ce code, il correspond généralement aux deux dernières lettres après le point des urls.(.fr, .be, .uk…) Il définit clairement le pays où se trouve l’entreprise, auprès de l’utilisateur. Vous faites le choix clair de positionner votre site dans le pays en question.
Nous allons évoquer les .com, .net ou .org qui apportent clairement une dimension internationale à votre activité.
Plusieurs cas de figures ici également.
ccTLD et internationalisation: Bonnes pratiques
1. Autre domaine Racine – Le contenu internationalisé est placé sur un domaine racine entièrement différent de celui du site non internationalisé
Il se construit comme ceci: https://exemple.fr
2. Le sous-domaine – Le contenu internationalisé est placé sur un “domaine de troisième niveau” séparé qui peut ou non passer ou recevoir l’équité de lien du domaine racine.
Il se construit comme ceci: https://fr.exemple.com
3. Le sous-répertoire – Le contenu internationalisé est placé dans un sous-répertoire, ou sous-dossier, spécifique d’un domaine racine. Une des méthodes les plus simples et plus utilisées.
Il se construit comme ceci: https://exemple.com/fr
4. gTLD avec paramètres linguistiques – Un domaine de premier niveau général (comme .com, .net ou .org) est destiné aux locuteurs d’une langue spécifique en y ajoutant un paramètre URL.
Il se construit comme ceci: https://exemple.com/?lang=fr-fr
Structure d’url et SEO: Mais alors que dois-je faire?
Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Ce choix va se faire surtout par rapport à votre historique, de l’existentiel, et de l’énergie que vous êtes prêts à investir dans votre ou vos sites.
Dans un monde idéal, l’option domaine adaptée au pays (option 1) est le choix parfait. Elle vous permettra d’envoyer un signal plus fort aux moteurs de recherches mais sera également plus amène de répondre aux requêtes locales… (et oui, le local et Google)
L’inconvénient de ce choix est que vous avez deux sites internet à entretenir et à optimiser en SEO, et sur lesquels il faut apporter du contenu et qu’il faut faire vivre.
C’est une option à privilégier également si vous avez déjà un site existant dans votre pays d’origine(ex:France) avec une url .fr, qui amène déjà du trafic, qui est bien indexé sur Google. Avoir un autre nom de domaine dans le nouveau pays, vous évitera de perdre une partie de votre trafic déjà présent.
Concernant les autres méthodes, l’ensemble de celles-ci enverront toutes un signal moins fort aux moteurs de recherche. Si vous devez choisir l’une de celles-ci malgré tout, privilégiez la méthode 3 du sous-répertoire, qui consolidera l’autorité du site plutôt que les autres méthodes.
Je terminerai cet article au niveau du SEO international sur l’importance de ne pas utiliser un module afin de traduire votre site. Ces traductions peuvent ne pas être inexactes, alourdir votre site internet (dû à l’installation d’un module) et ne pas correspondre à votre audience. Si vous souhaitez vous internationaliser, prenez le temps et l’énergie nécessaire pour le faire…Car ce sera la meilleure méthode afin d’obtenir des résultats. (La course de fond du SEO)